P

 

P
Symbole chimique du phosphore.

P.A.R.
Plan d’Action Renforcé.

P.C.B.
Terme global pour les Biphényls (Poly) Chlorés par substitution. En pratique, il comprend également les biphényls monochlorés.

P.D.P.G.        
Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles.

pH
Indice exprimant l’acidité d’un liquide (à partir de la mesure de la concentration des ions hydrogène [H+] dans l’eau). Le pH s’évalue par une échelle allant de 0 à 14. De 0 à 7 les solutions sont acides ; à 7 elles sont neutres ; entre 7 et 14 elles sont basiques.

P.L.U.
Plan Local d’Urbanisme : remplace le P.O.S, Plan d’Occupation du Sol.

P.M.P.O.A.
Plan de Maîtrise des Pollutions d’Origine Agricole.

P.N.R.
Parc Naturel Régional

P.P.C.
Périmètre de Protection de Captage (d’alimentation en eau potable).

P.P.R.
Plan de Prévention des Risques.

P.P.R.i
Plan de Prévention des Risques inondations.

Pb
Symbole chimique du plomb.

Passe à poisson
Ouvrage permettant le franchissement des ouvrages hydrauliques par les poissons.

Pédologie
Branche de la géologie qui étudie les caractères, l’évolution et la répartition des sols.

Pelouse calcaire
Formation herbacée relativement basse et peu dense, d’origine naturelle se développant sur les substrats calcaires.

Percolation
Mouvement descendant de l’eau au travers de la couche souterraine jusqu’à la zone de saturation.

Période de retour
Période pendant laquelle un événement (pluvieux, hydrologique…) ne risque de se reproduire statistiquement qu’une seule fois. Par exemple une intensité de période de retour 10 ans est une intensité dont la probabilité d’être dépassée est de 1/10.

Périphyton
Couverture biologique constituée d’organismes microscopiques, qui se développe à la surface des végétaux. Par déformation, on appelle périphyton les algues microscopiques accrochées à divers substrats immergés.

Pertuis
Tout passage pratiqué dans un ouvrage fluvial.

Pesticides
Substances ou mélanges de substances visant à prévenir, à détruire, à repousser ou à réprimer tout ravageur. Également, substance ou mélange de substances visant à réguler la croissance des plantes ou des feuilles. Mal utilisés, les pesticides peuvent s’accumuler dans la chaîne alimentaire et/ou contaminer l’environnement.

Phénomène naturel
Manifestation spontanée ou non d’un agent naturel.

Photosynthèse
Production par les végétaux verts de substances organiques à partir de substances minérales grâce aux pigments chlorophylliens utilisant l’énergie lumineuse.

Phytoplancton
Ensemble des végétaux microscopiques (algues) vivant en suspension dans l’eau.

Phytosociologie
Science basée sur la caractérisation des associations.

Piézomètre
Dispositif, constitué dans le cas le plus simple d’un tube crépiné sur tout ou partie de sa longueur, servant à mesurer la hauteur piézométrique en un point donné d’un aquifère en permettant l’observation ou l’enregistrement d’un niveau d’eau libre (dans le cas d’une nappe phréatique) ou d’une pression (dans le cas d’une nappe captive).

Pk
Le Point kilométrique permet de repérer un point sur le linéaire d’un cours. Le Pk 1000, situé à la confluence, est pris comme origine. Ainsi le Pk d’un point est défini comme le complément de la distance qui sépare ce point au Pk 1000. Pour exemple le point nodal du bassin de l’Huisne est situé au Pk 995,275, ce qui signifie qu’il est localisé à 4.725 Km de la confluence (avec la rivière Sarthe).

Plancton
Ensemble des micro-organismes animaux ou végétaux qui vivent en suspension dans l’eau. On distingue le phytoplancton (algues microscopiques) et le zooplancton (micro crustacés, rotifères, etc…).

Pluviographe
Pluviomètre comportant un dispositif d’enregistrement des hauteurs de précipitations en fonction du temps.

Pluviomètre
Instrument de mesure de la hauteur des précipitations en un point.

PO43-
Phosphates. Sels de l’acide orthophosphorique ; éléments minéraux nutritifs essentiels pour les végétaux.

Point nodal
Point de contrôle de l’évolution de la qualité des eaux et des débits, localisé à un endroit stratégique du bassin versant (confluence, résurgence, embouchure, etc.). Les objectifs (qualité / quantité) qui lui sont assignés doivent permettre la réalisation d’objectifs de la loi sur l’eau ou du S.D.A.G.E., de protéger certains usages de l’eau importants, de limiter des pollutions particulières et d’assurer un développement des usages compatible avec l’équilibre des écosystèmes et l’exercice d’autres usages ou fonctions du cours d’eau.
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Police (de l’eau de la pêche, des ICPE)
Activité réglementaire exercée par le préfet et caractérisée par un système d’autorisation ou de déclaration préalable ayant pour objet de contrôler et organiser l’exercice de certaines activités ou certains travaux dans un souci de maintien de l’ordre public.

Polluosensibilité
Se dit d’un organisme exigeant en qualité de l’eau. Sa présence témoigne de l’absence de dégradations physico-chimiques majeures.

Pollution accidentelle
Pollution caractérisée par l’imprévisibilité sur : le moment de l’accident, le lieu de l’accident, le type de polluant, la quantité déversée, les circonstances de l’accident, les conséquences de l’accident. Cette forme de pollution se distingue des pollutions chroniques.

Pollution bactériologique
Impact négatif d’un rejet contenant des germes bactériens d’origine intestinale.

Pollution diffuse
Pollution des eaux due non pas à des rejets ponctuels et identifiables, mais à des rejets issus de toute la surface d’un territoire et transmis aux milieux aquatiques de façon indirecte, par ou à travers le sol, sous l’influence de la force d’entraînement des eaux en provenance des précipitations ou des irrigations. Les pratiques agricoles sur la surface cultivée peuvent être à l’origine de pollutions diffuses par entraînement de produits polluants dans les eaux qui percolent ou ruissellent.

Pollution dispersée
Ensemble des pollutions provenant de plusieurs ou de nombreux sites ponctuels. Elle est d’autant plus préjudiciable que le nombre de sites concernés est important.

Pollution domestique
Impact négatif d’un rejet contenant des matières polluantes d’origine domestique (activité des ménages).

Pollution
Dégradation naturelle ou du fait de l’action de l’homme de l’aptitude de l’eau à un emploi déterminé. Définition donnée par des experts européens réunis à Genève en 1961 :  » un cours d’eau est considéré comme étant pollué lorsque la composition ou l’état de ses eaux sont, directement ou indirectement, modifiés du fait de l’action de l’homme dans une mesure telle que celles-ci se prêtent moins facilement à toutes les utilisations auxquelles elles pourraient servir à leur état naturel, ou à certaines d’entre elles « .

Potable
Qui peut être bu sans danger pour la santé.

Potamon
Milieu écologique représenté par la partie inférieure des cours d’eau (grandes rivières et fleuves).

Préfet coordonnateur de bassin
Au terme de l’article 4 de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, dans chaque bassin, le préfet de la région où le Comité de Bassin a son siège anime et coordonne la politique de l’eau en matière de police et de gestion des ressources en eau afin de réaliser l’unité et la cohérence des décisions et des actions déconcentrées de l’Etat en ce domaine dans les régions et départements concernés ; il intervient également pour la gestion des situations de crise.

Préjudice
Conséquence néfaste, physique ou morale, d’un phénomène naturel sur les personnes ou les biens.

Prévention des risques naturels
Ensemble des dispositions visant à réduire les impacts d’un phénomène naturel : connaissance des aléas, réglementation de l’occupation des sols, information des populations (information préventive), plan de secours, alerte, etc.

Prévision des crues
Analyse qui a pour but de déterminer les caractéristiques prévisibles des crues : débits, niveaux, moment de l’apparition et durée de ces crues en différents sites du bassin versant. On a recours pour ce faire à la modélisation. Les prévisions s’appuient sur l’analyse des séries statistiques des crues historiques et, sur la connaissance des espaces d’expansion des crues.