Pourquoi préserver la qualité de l’eau ?
L’eau est indispensable à la vie. Tout être vivant, animal ou végétal, est constituée essentiellement d’eau. Selon Pasteur, « nous buvons 90% de nos maladies ». De la qualité de l’eau dépend alors notre vie mais aussi celle de tous les organismes vivants.
Préserver la qualité de l’eau, c’est préserver sa santé (par le cycle de l’eau on boira un jour l’eau que l’on a pollué !), pérenniser ses activités (pêche, baignade, abreuvement des animaux, irrigation des cultures) mais c’est aussi préserver le fonctionnement de tout un écosystème : la rivière de sa source jusqu’à la mer avec ses plantes, ses animaux et ses milieux associés (zones humides, forets riveraines, …).
Bilan de la qualité de l’eau sur le bassin de la Sioule
Malgré une qualité globalement bonne, les eaux superficielles montrent des signes de dégradations.
A l’amont des barrages, les eaux ont reçus des décennies de rejets industriels polluants ainsi les sédiments des cours d’eau et des barrages. Les plans d’eau s’eutrophisent et l’apparition de cyanobactéries peut alors limiter les activités de baignade. Les rejets d’assainissement sont en grande partie responsables de cette dégradation (75% des apports en phosphore).
En aval, l’activité agricole est source de perturbation. Les eaux s’enrichissent en nitrates et en pesticides. Malgré un classement en zones vulnérables et la mise en œuvre de programmes d’actions, la qualité des eaux ne semble pas s’améliorer de manière significative.
Ce que demande le SAGE
Pour préserver la qualité de l’eau, le SAGE préconise :
- de lutter contre toutes les sources de pollution qu’elles soient d’origine domestique, agricole ou industrielle en privilégiant la prévention puis le traitement
- de rétablir l’environnement naturel d’origine dans toute sa complexité pour lui redonner ses capacités auto-épuratoires (voir enjeu 1)