A

A.A.P.P.M.A.
Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique.

Abiotique
Qualifie un espace où il ne peut exister aucune forme de vie.

A.D.A.S.E.A.
Association Départementale pour l’aménagement des Structures d’Exploitations Agricoles.

Accompagnement
Poissons d’accompagnement que l’on trouve normalement dans les zones piscicoles en même temps que les espèces caractéristiques.

A.E.L.B.
Agence de l’Eau Loire Bretagne.

Aérobie
Se dit d’un organisme utilisant l’oxygène de l’aire ou de l’eau (contraire : anaérobie).

Affluent
Cours d’eau qui se jette dans un autre

AGRESTE
Service statistique du Ministère de l’Agriculture.

Alcalinité
Teneur en carbonates et bicarbonates des métaux alcalins ou alcalino-terreux. L’élément habituellement dominat est le bicarbonate de calcium.

Aléa
Phénomène naturel (inondation) d’apparition (occurrence : délai entre deux apparitions) et d’intensité variable (crue torrentielle, de plaine).

Alevin
Poisson nouveau né, morphologiquement différent de l’adulte.

Algue
Végétal inférieur (thallophyte) souvent microscopique et unicellulaire, filament ou colonial.

Algue filamenteuse
Algue pluricellulaire, dans le thalle peut atteindre des dimensions macroscopiques.

Alimentation en Eau Potable (AEP)
Ensemble des équipements, des services et des actions qui permettent, en partant d’une eau brute, de produire une eau conforme aux normes de potabilité en vigueur, distribuée ensuite aux consommateurs. On considère 4 étapes distinctes dans cette alimentation : prélèvements – captages, traitement pour potabiliser l’eau, adduction (transport et stockage), distribution au consommateur.

Alluvions
Sédiments des cours d’eau et des lacs, composé selon les régions traversées et la force du courant, de galet, de graviers et de sable.

Altération (d’un milieu aquatique)
Modification de l’état d’un milieu aquatique ou d’un hydrosystème, allant dans le sens d’une dégradation. Les altérations se définissent par leur nature (physique, organique, toxique, bactériologique,…) et leurs effets (eutrophisation, asphyxie, empoisonnement, modification des peuplements, etc.). Le plus souvent ces altérations sont anthropiques mais peuvent aussi être d’origine naturelle.

Amphibiotique
Exprime un changement de milieu de vie.

Anaérobie
Organisme ou processus se développant seulement en absence d’oxygène (anaérobiose : vie en milieu dépourvu d’oxygène).

Anthropique
Qui est propre à l’homme ou qui résulte de son action.

Aquifère
Formation géologique contenant de façon temporaire ou permanente de l’eau mobilisable, constituée de roches perméables (formations poreuses et/ou fissurées) et capable de la restituer naturellement et/ou par exploitation. Un aquifère est dit libre si la surface de la nappe est libre et s’il existe une zone non saturée dans la nappe : il est captif dans le cas contraire.

Arrêté
Décision administrative à portée générale (exemple : arrêté ministériel du 29 février 1992 fixant un certain nombre de règles applicables à tous les élevages de bovins soumis à autorisation) ou individuelle (exemple : arrêté préfectoral fixant les règles particulières que doit respecter l’installation classée exploitée par M. X). Les arrêtés peuvent être pris par les ministres (arrêtés ministériels ou interministériels), les préfets (arrêtés préfectoraux) ou les maires (arrêtés municipaux). Le SDAGE est opposable aux arrêtés préfectoraux et municipaux.

Assainissement
Ensemble des techniques de collecte, de transport et de traitement des eaux usées et pluviales d’une agglomération (assainissement collectif), d’un site industriel (voir établissement classé), ou d’une parcelle privée (assainissement autonome) avant leur rejet dans le milieu naturel. L’élimination des boues issues des dispositifs de traitement fait partie de l’assainissement.

Assainissement autonome
L’assainissement autonome est d’abord défini par opposition à l’assainissement collectif. Il s’agit de l’ensemble des filières de traitement qui permettent d’éliminer les eaux usées d’une habitation individuelle, unifamiliale, en principe sur la parcelle portant l’habitation, sans transport des eaux usées. Une extension concerne le traitement des eaux usées de quelques habitations voisines sur un terrain privé. Il s’agit toujours d’assainissement autonome mais groupé. En revanche un groupement qui comporte un petit réseau de collecte et un dispositif de traitement (épandage, massif filtrant, etc.) sur terrain communal est considéré comme un assainissement collectif.

Assainissement collectif
C’est le mode d’assainissement constitué par un réseau public de collecte et de transport des eaux usées vers un ouvrage d’épuration.

Assèchement
Extraction d’eau de réservoirs en surface ou d’aquifères souterrains, à un rythme supérieur à celui de l’alimentation.

Association végétale
Groupement végétal plus ou moins stable et en équilibre avec le milieu ambiant, caractérisé par une composition floristique déterminée, dans laquelle certains éléments exclusifs ou à peu près (espèces caractéristiques) révèlent par leur présence une écologie particulièrement autonome.

Atrazine
Voir triazines

Atterrissement
Passage progressif d’un milieu aquatique vers un milieu plus terrestre par comblement, dû à la sédimentation minérale et à l’accumulation de débris végétaux.

Autoépuration
Ensemble des processus biologiques (dégradation, consommation de la matière organique, photosynthèse, respiration animale et végétale…), chimiques (oxydoréduction…), physiques (dilution, dispersion, adsorption…) permettant à un écosystème aquatique équilibré de transformer ou d’éliminer les substances (essentiellement organiques) qui lui sont apportées (pollution). On doit distinguer l’auto épuration vraie (élimination de la pollution) de l’auto épuration apparente (transformation, transfert dans l’espace ou dans le temps de la pollution). Les organismes vivants (bactéries, champignons, algues…) jouent un rôle essentiel dans ce processus. L’efficacité augmente avec la température et le temps de séjour. La capacité d’auto épuration d’un écosystème est limitée et peut être inhibée (toxique notamment).

Autosurveillance
Suivi des rejets (débits, concentrations) d’un établissement ou du fonctionnement d’un système d’assainissement par l’établissement lui-même ou par le ou les gestionnaires du système d’assainissement. Les modalités de ce suivi sont fixées, pour les stations d’épuration collectives, par l’arrêté du 22 décembre 1994.

Autotrophe
Se dit d’un organisme capable de synthétiser la matière organique dont il a besoin. Seuls les végétaux chlorophylliens sont autotrophes.

Avifaune
Ensemble des oiseaux.

Azote Kjeldhal (NKj)Elément qui comporte l’azote sous ses formes organiques et ammoniacales, à l’exclusion des formes nitreuses et nitriques.

B

B.R.G.M.
Bureau de Recherches Géologiques et Minières (établissement public à caractère industriel et commercial).

Banque HYDRO
Banque nationale de données pour l’hydrométrie et l’hydrologie. Il s’agit d’une banque interministérielle dont la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre sont assumées par le Ministère de l’Environnement. La Banque HYDRO a pour but de centraliser et de mettre à disposition des données brutes mais également des données élaborées à la demande.

Bassin hydrogéologique
Aire de collecte considérée à partir d’un exutoire ou d’un ensemble d’exutoires, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux qui s’écoulent en souterrain vers cette sortie. La limite est la ligne de partage des eaux souterraines.

Bassin hydrographique
Terme utilisé généralement pour désigner un grand bassin versant.

Bassin versant
Surface d’alimentation d’un cours d’eau ou d’un lac. Le bassin versant se définit comme l’aire de collecte considérée à partir d’un exutoire, limitée par le contour à l’intérieur duquel se rassemblent les eaux précipitées qui s’écoulent en surface et en souterrain vers cette sortie. Aussi dans un bassin versant, il y a continuité : longitudinale, de l’amont vers l’aval (ruisseaux, rivières, fleuves), latérale, des crêtes vers le fond de la vallée, verticale, des eaux superficielles vers des eaux souterraines et vice versa. Les limites sont la ligne de partage des eaux superficielles.

Benthos (ou faune benthique)
Ensemble des organismes vivant sur le fond de la rivière.

Bétoire
Point absorbant naturel.

Bief
Secteur d’un cours d’eau compris entre deux chutes d’eau ; canal de dérivation conduisant l’eau jusqu’à la rue d’un moulin ; espace compris entre deux écluses sur un canal de navigation.

Biocénose
Ensemble des organismes vivants qui peuplent un écosystème donné.

Biocénotique
Qui se rapporte à la biocénose.

Biodégradable
Caractère d’une substance ou d’une matière dont la dégradation peut s’effectuer par l’intervention complexe d’organismes vivants.

Biodiversité
Richesse en organismes vivants (animaux, végétaux, etc.) qui peuplent la biosphère, englobant à la fois des individus et leurs relations fonctionnelles.

Biomasse
Quantité de matière vivante présente dans l’écosystème.

Biotope
Habitat de la biomasse.

Bloom algal
Prolifération d’algues, par exemple lors d’une eutrophisation.

Boue d’épuration
Mélange d’eau et de matière solide séparées par des procédés biologiques ou physiques des divers types d’eau qui les contiennent.

Bryophytes
Embranchement du règne végétal comprenant les mousses et les hépatiques.

C

C.A.D.
Contrat d’Agriculture Durable. Remplace les C.T.E. suspendus le 06 août 2002 par décision ministérielle.

C.A.U.E.
Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement

C.C.I.
Chambre de Commerce et d’Industrie.

C.L.E.
Commission Locale de l’Eau. Instance de débat, d’animation et d’arbitrage qui est chargée de l’élaboration et de la mise en place du S.A.G.E. Pour cela la C.L.E. définit les grandes orientations en matière de gestion locale de l’eau, formalise et approuve le S.A.G.E., veille aux conditions de sa mise en œuvre et à l’évaluation des actions retenues. Elle est composée d’élus (1/2), d’usagers et d’association (1/4) et des service de l’Etat (1/4). La Commission Locale de l’Eau ne possède pas la maîtrise d’ouvrage.

C.R.E.
Contrat Restauration Entretien de rivière

C.R.I.S.T.A.L.
Centre Régional informatisé par Système de Télémesures pour l’Aménagement de la Loire. Réseau d’annonce de crue géré par l’Établissement Public Loire et la DREAL de Bassin Loire Bretagne.

C.T.E.
Contrat Territorial d’Exploitation (voir C.A.D.)

Captage
Dérivation d’une ressource en eau. Au sens restreint, désigne tout ouvrage utilisé couramment pour l’exploitation d’eaux de surface ou souterraines
Carbone Organique Dissous (C.O.D.)
Mesure de la teneur en carbone des matières organiques dissoutes présentes dans l’eau. Quantité exprimée en mg/l de Carbone.

Cariçaie
Ceinture de végétation intermédiaire entre l’étang et la terre ferme composée de différentes espèces de laîches ou carex.

Catastrophe naturelle
Phénomène ou de conjonction de phénomènes naturels dont les effets sont dommageables aussi bien vis à vis des occupants, des biens matériels ou immatériels, de la protection de la nature,…

Champs d’expansion des crues
Secteurs non urbanisés ou peu urbanisés où peuvent être stockés d’importants volumes d’eau lors d’une crue.

Charge polluante
Quantité d’un polluant donné entrant dans une station de traitement ou rejeté dans une eau réceptrice pendant une période donnée.

Chlorophylle a
Molécule contenue dans les chloroplastes des végétaux et qui est à la base de la photosynthèse. Le dosage de ce pigment chlorophyllien permet d’approcher la quantité végétale présente dans l’eau.

Coliformes, coliformes totaux, coliformes fécaux
Bactéries indicatrices de contamination fécale.

Conductivité
Permet d’avoir une bonne appréciation de la teneur en sels dissous dans l’eau. Elle est exprimée en micro Siemens par centimètres (µS/cm).

Confluence
Lieu de convergence de deux ou plusieurs cours d’eau.

Contamination de l’eau
Altération de la qualité de l’eau à un degré qui diminue l’utilité de l’eau à des fins ordinaires, ou qui crée un danger pour la santé publique par empoisonnement ou par diffusion de maladies.

Cours d’eau
L’existence d’un cours d’eau est juridiquement caractérisée par : la permanence du lit, le caractère naturel du cours d’eau ou son affectation à l’écoulement normal des eaux (exemple : canal offrant à la rivière, dans un intérêt collectif, un débouché supplémentaire ou remplaçant le lit naturel) et une alimentation suffisante, ne se limitant pas à des rejets ou à des eaux de pluies (l’existence d’une source est nécessaire).

Crue
Montée périodique du niveau de l’eau au-dessus du niveau moyen du cours d’eau. Durant cette période, la rivière peut sortir de son lit et envahir plus ou moins sa plaine d’inondation selon l’importance de la crue. En terme d’hydrologie, les débits de crue avec leurs fréquences théoriques (ex. crues décennales, quinquennales, biennales) présentés sur le serveur sont les résultats de traitements statistiques effectués sur les valeurs des débits maximaux journaliers (et non instantanés) observés sur l’année ; ils représentent les débits (journaliers) correspondants à une fréquence de retour donnée (2 ans = biennale, 5 ans = quinquennale, 10 ans = décennale).

Crue centennale
Crue qui chaque année a statistiquement 1% de chance de se produire.

Curage
Evacuation de matériaux présent dans le lit mineur du cours d’eau.

Cyanophytes (algues bleues)
Les plus simples des microorganismes autotrophes. Proches des bactéries, mais capables de photosynthèse grâce, entre autres, aux pigments phycocyanine et phycoérytrine ; ces derniers leur donnent la couleur bleu turquoise. Elles forment parfois des « fleurs d’eau » visibles à l’œil nu.

Cyprinidé
Poisson de la famille des Cyprinidae, par exemple le gardon, la carpe, le rotengle.

D

D.B.O.5 (Demande Biochimique d’Oxygène sur 5 jours)
Expression de la quantité d’oxygène nécessaire à la destruction ou à la dégradation des matières organiques dans une eau, avec le concours des micro-organismes se développant dans le milieu, dans des conditions données.

D.C.E.
Directive Cadre sur l’Eau (200/60/CE)

D.C.O. (Demande Chimique d’Oxygène)
Expression de la quantité d’oxygène nécessaire pour l’oxydation d’eaux contenant des substances réductrices.

D.D.T.
Direction Départementale des Territoires

D.D.A.S.S.
Ex – Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales rattachée à la DDT.

D.D.E.
Ex – Direction Départementale de l’Équipement rattachée à la DDT.

D.I.G.
Déclaration d’Intérêt Général

D.R.E.A.L.
Direction Régionale de l’environnement, de l’Aménagement et du Logement.

D.R.I.R.E.
Ex – Direction Régionale de la Recherche, de l’Industrie et de l’Environnement, rattachée à la DREAL.

D.S.V.
Direction des Services Vétérinaires.

D.U.P.
Déclaration d’Utilité Publique : Acte administratif reconnaissant le caractère d’utilité publique à une opération projetée par une personne publique ou pour son compte, après avoir recueilli l’avis de la population à l’issue d’une enquête d’utilité publique. Cet acte est en particulier la condition préalable à une expropriation (pour cause d’utilité publique) qui serait rendue nécessaire pour la poursuite de l’opération.

Débit
En hydrométrie, quantité d’eau écoulée par unité de temps. Les débits « horaires », « journaliers », « mensuels » sont les moyennes des débits observés respectivement pendant une heure, un jour, un mois. L’expression « débit moyen journalier » peut donc être considérée comme un pléonasme (un débit est toujours moyen) et les hydrologues tendent de plus en plus à réserver l’adjectif « moyen » aux variables calculées sur plusieurs années. Suivant l’importance, les débits sont exprimés en m³/s ou en l/s.

Débit moyen
L’usage veut que l’on réserve l’adjectif moyen aux débits calculés sur plusieurs années (on peut également parler de débit moyen interannuel). Ainsi le « débit moyen mensuel de mai » est la moyenne de tous les débits mensuels connus pour le mois de mai. Pour le débit moyen annuel, on parle souvent de module (interannuel).

Débit réservé
Débit minimal imposé au gestionnaire d’un ouvrage. Il doit être au moins égal au débit minimum biologique (D.M.B.) au sens de la Loi Pêche de 1984, éventuellement augmenté des prélèvements autorisés sur le tronçon influencé. Le D.M.B. est le débit garantissant la vie, la circulation et la reproduction des espèces qui peuplent les eaux ; il est au moins égal au dixième du module ou au débit entrant si ce dernier est inférieur.

Débit spécifique
Débit rapporté à la superficie du bassin versant, ce qui facilite la comparaison entre les débits issus de bassins versants de taille différente. Les débits spécifiques s’expriment en l/s/km2.

Dénitrification
Deuxième étape de l’élimination biologique de l’azote, réalisée notamment dans les stations d’épuration. La dénitrification est la réduction des nitrates (NO3) en azote gazeux (N2) par des bactéries en situation d’anoxie. Un milieu en anoxie est tel que l’oxygène sous sa forme dissoute en est absent. Ce phénomène est différent de la consommation des nitrates par les végétaux.

Dépôt ou sédiment benthique
Accumulation, sur le lit d’un cours d’eau ou le fond d’un lac ou de la mer, de dépôts pouvant contenir des matières organiques.

Déséthylatrazine, hydroxyatrazine
Sous-produits de l’atrazine.

Dévalaison
Descente de migration d’un cours d’eau par un poisson.

Développement durable
Développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre ceux des générations futures. La notion de Développement durable et soutenable ajoute une dimension éthique et de responsabilité individuelle et collective spatio-temporelle à la simple notion de développement. Mode de développement qui doit permettre de répondre aux besoins actuels, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins (O.N.U.).

Déversoir
Dispositif par dessus lequel l’eau s’écoule en permettant soit le contrôle du niveau amont, soit la mesure du débit, soit les deux.

Diatomées
Algues microscopiques, unicellulaires ou coloniales, faisant partie des chromophytes. Périphytiques pour la majorité des espèces, quelques unes planctoniques.

D.I.R.E.N.
Ex – Direction Régionale de l’Environnement rattachée à la DREAL.

Diversité
Etat de la biocénose fondé sur l’importance numérique des espèces végétales ou animales présentes dans une communauté ou un site donné.

Dommages
Conséquences en général économiques défavorables d’un phénomène naturel sur les biens, les activités et les personnes. Ils sont en général exprimés sous forme quantitative ou monétaire. Il peut s’agir de dommages directs, indirects (induits), intangibles (non quantifiables).

Dragage
Enlèvement du sable, du gravier ou de la vase du fond des cours d’eau afin de rétablir la profondeur naturelle du lit mineur.

Dureté
Teneur en ions calcium et magnésium.

Dynamique fluviale
Etude du fonctionnement physique des rivières. Discipline de synthèse au croisement de la géologie, la géomorphologie, l’hydraulique et l’hydrologie qui a pour finalité la compréhension des processus fluviatiles et si possible leur prévision à des fins de gestion. Par extension désigne les processus par lesquels un cours d’eau déplace naturellement son lit de manière plus ou moins importante, rapide et prononcée dans un espace dit de mobilité ou de divagation.

E

E.H.
Equivalent-Habitant. Unité de pollution industrielle correspondant à celle d’un habitant en une journée. Charge organique biodégradable ayant une demande biochimique d’oxygène en cinq jours (DBO5) de 60 grammes par jour.

E.N.S.
Espace Naturel Sensible.

E.P.L.
Etablissement Public Loire (anciennement E.P.A.L.A. : Etablissement Public pour l’Aménagement de la Loire et de ses Affluents).

Eau de pluie
Eau provenant des précipitations atmosphériques et qui n’est pas encore chargé de substances solubles issues de la terre.

Eau de ruissellement
Eau de surface qui s’écoule vers un cours d’eau à la suite d’une forte chute de pluie.

Eau souterraine
Eau retenue qui peut généralement être récupérée au sein ou à travers d’une formation souterraine.

Eau superficielle
Eau qui coule ou stagne à la surface des sols.

Ecosystème
Système dans lequel il existe des échanges cycliques de matière et d’énergie dus aux interactions entre les organismes présents et leur environnement.

Ecoulements superficiels
Ensemble des cours d’eau participant au ruissellement d’un bassin versant.

Ecrêtement de crue
Opération consistant à stocker momentanément la pointe d’une crue pour protéger les intérêts de l’aval.

Effluent
Eau usée ou eau résiduaire provenant d’une enceinte fermée telle qu’une station de traitement, un complexe industriel ou un étang d’épuration.

Embâcle
Terme général désignant un amoncellement de troncs d’arbres, débris … dans un cours d’eau pouvant former un barrage et provoquer des inondations.

Endogène
Produit dans le milieu considéré.

Enjeux
Personnes, biens, activités, patrimoine, moyens, etc. susceptibles d’être affectés par un phénomène naturel.

Enrochement
Ensemble de quartiers de roche ou de blocs de béton entassés sur un sol submergé ou mouvant pour servir de fondation ou de protection à des ouvrages immergés.

Erosion
Phénomène résultant de l’action mécanique de l’eau qui arrache des particules de terre aux berges et qui entraîne par conséquent une dégradation des berges.

Espèce
Groupe d’individus ayant des caractéristiques identiques, transmissibles par hérédité.

Etang
Plan d’eau d’origine naturelle ou artificielle, de faible profondeur sans stratification thermique stable, alimenté principalement par son bassin pluvial.

Etiage
Niveau de débit le plus faible atteint par un cours d’eau lors de son cycle annuel. En terme d’hydrologie, débit minimum d’un cours d’eau calculé sur un temps donné en période de basses eaux.

Eutrophe
Qui possède une forte teneur en éléments nutritifs (eau ou sol eutrophes) ; qui exige des sols non désaturés ou des eaux riches en éléments minéraux (plante eutrophe).

Eutrophisation
Enrichissement excessif du milieu aquatique en nutriments (nitrates et phosphates) et provoquant un déséquilibre grave de la flore et de la faune aquatique, dû notamment à la baisse de la teneur en oxygène dissous lors de la phase de décomposition. D’autres facteurs concourent à l’eutrophisation comme le ralentissement de la vitesse de l’eau, la température et l’éclairement.

Exutoire
Point le plus bas d’un réseau hydraulique ou hydrographique par où passe toutes les eaux de ruissellement drainées par le bassin.

F

F.D.A.P.P.M.A.
Fédération Départementale de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique. Fédère toutes les A.A.P.P.M.A. d’un département.

F.E.O.G.A.
Fonds européen d’orientation et de garantie agricole.

Faciès
Secteur de cours d’eau, d’une longueur variable, présentant une homogénéité des hauteurs d’eau, des vitesses et des natures des fonds.

Faucardage
Action de couper les herbes présentes dans le lit mineur du cours d’eau.

Fertilisants
Se dit de produits qui favorisent la croissance des plantes et augmentent la production de la végétation lorsqu’on l’étale sur la terre. S’ils sont présents dans l’eau des rivières, les fertilisants peuvent favoriser la croissance des algues.

Frai
Action de frayer. Epoque de la reproduction chez les poissons et les batraciens. Œufs pondus par les poissons et alevins sortant des oeufs.

Frayère
Endroit où les poissons déposent leurs oeufs.

Fumier
Mélange des litières et des déjections liquides et solides des animaux.

G

Gestion concertée
Démarche visant à arrêter des décisions en associant les acteurs concernés, et notamment les utilisateurs, sur un problème de gestion de l’eau.

Gestion des eaux
Etude, planification et surveillance des ressources en eau, et application de techniques de développement et de contrôle quantitatives et qualitatives en vue d’utiliser de façon polyvalente et à long terme les diverses formes de ressources hydriques.

Gestion équilibrée de la ressource en eau
Consiste à concilier les intérêts liés à sa protection en tant que milieu naturel et les intérêts liés à sa valeur économique. Autrement dit, une gestion qui vise à réconcilier préservation des écosystèmes aquatiques et semi aquatiques, protection qualitative et quantitative, ainsi que les différents usages de cette ressource.

Gestion globale de la ressource en eau
Implique toute les catégories d’eaux (superficielles, souterraines) et prend en compte le cycle géographique de l’eau, l’eau de manière qualitative et quantitative, l’eau comme milieu naturel, et l’eau dans le temps (gestion et préservation à long terme).

Grands migrateurs
Poissons effectuant de très longs déplacements du cours d’eau vers la mer. On distingue : les espèces anadromes qui vivent en mer et montent en rivière pour frayer (saumon, lamproies, truite de mer, aloses…), les espèces catadromes qui vivent en rivière et se reproduisent en mer (l’anguille).

Granulométrie
Dimension des éléments minéraux qui composent le lit d’une rivière (vase, sables, cailloux, galets, blocs…). Ce facteur est déterminant pour l’implantation des végétaux et des animaux qui vivent dans le milieu.

Gravière
Plan d’eau d’origine artificielle créé par extraction de granulats et alimenté essentiellement par la nappe phréatique.

H

Habitat
Somme des caractéristiques abiotiques (température, nature du substrat,…) et biotiques (liés aux êtres vivants) en un endroit précis.

Halieutique
Qualifie toutes les activités relevant de la pêche sous toutes ses formes, professionnelle ou de loisirs, en eau douce ou marine.

Hélophyte
Végétal semi aquatique ou amphibie finissant par développer un appareil végétatif et reproducteur totalement aérien.

Holobiotique
Exprime la fidélité au même milieu de vie.

Humates
Association d’un cation métallique (calcium, magnésium) avec un acide humique. Sous l’action des microorganismes vivant à la surface du sol, la matière organique se minéralise soit directement, soit par étapes, de façon beaucoup plus lente, en formant des complexes organiques évolués appelés acides humiques.

Hydrobiologie
Science qui étudie la vie des organismes aquatiques.

Hydrodynamique
Relatif à l’eau en mouvement, au mouvement de l’eau.

Hydrogéologie
Science des eaux souterraines permettant la connaissance des conditions géologiques et hydrologiques et des lois physiques qui régissent l’origine, la présence, les mouvements et les propriétés des eaux souterraines. Application de ces connaissances aux actions humaines sur les eaux souterraines, notamment à leur prospection, à leur captage et à leur protection.

Hydrogéomorphologie
Analyse des conditions, naturelles ou anthropiques, d’écoulement des eaux dans un bassin versant.

Hydrogramme
Courbe des débits en fonction du temps.

Hydrographie
Ensemble des cours d’eau et plans d’eau d’une région.

Hydrologie
D’une façon très générale, l’hydrologie peut se définir comme l’étude du cycle de l’eau et l’estimation des différents flux. L’hydrologie au sens large regroupe ainsi la climatologie (pour la partie aérienne du cycle de l’eau), l’hydrologie de surface au sens stricte (pour les écoulements à la surface des continents), l’hydrodynamique des milieux non saturés (pour les échanges entre les eaux de surface et les eaux souterraines) et l’hydrodynamique souterraine au sens stricte (pour les écoulements en milieux saturés). D’une façon plus restrictive l’hydrologie désigne souvent l’hydrologie de surface qui est la science qui traite essentiellement des problèmes qualitatifs et quantitatifs des débits des cours d’eau.

Hydrométrie
Mesure des débits des cours d’eau.

Hydromorphe
Qui a une structure conditionnée par la présence d’eau.

Hydrophyte
Végétal qui développe la totalité de son appareil végétatif à l’intérieur du milieu aquatique ou à la surface de ce dernier.

Hydrosystèmes
Ecosystèmes aquatiques.

Hyétogramme
Graphique représentant la distribution dans le temps de l’intensité des précipitations.

Hygrophyle
Se dit d’une plante qui apprécie l’humidité au niveau du sol et de son système racinaire.

I

I.C.P.E.
Installations classées pour la protection de l’environnement. Les installations visées sont définies dans la nomenclature des installations classées établies par décret en Conseil d’Etat, pris sur le rapport du Ministre chargé des installations classées, après avis du conseil supérieur des installations classées. Ce décret soumet les installations à autorisation ou à déclaration suivant la gravité des dangers ou des inconvénients que peut présenter leur exploitation. Sont soumis aux dispositions de la loi « Installations classées » du 19 juillet 1976, les usines, ateliers, dépôts, chantiers et d’une manière générale les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, soit pour l’agriculture, soit pour la protection de la nature et de l’environnement, soit pour la conservation des sites et des monuments. Les dispositions de la présente loi sont également applicables aux exploitations de carrières aux sens des articles 1er et 4 du code minier. Loi 76-663 du 19/07/76.

Impact
Ensemble des effets d’un phénomène (préjudices, dommages, désordres).

Impluvium
Bassin de réception des eaux de pluie (bassin versant d’un cours d’eau).

Indice biologique global normalisé (I.B.G.N.)
Permet d’évaluer la qualité générale d’un cours d’eau au moyen d’une analyse de la faune benthique qui est considérée comme une expression synthétique de cette qualité générale (eau + habitat). Les valeurs indicielles vont de 1 à 20 ; cette dernière correspond à une référence optimale (meilleures combinaisons observées du couple nature – variété de la macrofaune benthique prélevée et analysée selon le protocole de la méthode).

Indice biotique (I.B.)
Méthode d’appréciation de la présence ou de l’absence d’altérations de la qualité de l’eau par analyse de la faune benthique. Les systèmes pollués ont des notes proches de 1, ceux peu ou pas altérés se rapprochent de 10.

Infiltration
Pénétration d’eau dans le sol ou une roche poreuse. Se produit quand l’eau coule dans les pores plus importants d’une roche ou entre les particules du sol sous influence de la gravité, ou en raison d’une humidification graduelle des petites particules, par capillarité.

Influences biogéographiques
Caractérisation d’une population animale en fonction d’influences géographiques principalement d’ordre climatique et d’origine des espèces (exemple : espèces boréales, arctiques, méditerranéennes, montagnardes, atlantiques, centre européennes, etc.).

Inondation
Envahissement par les eaux de zones habituellement hors d’eau pour une crue moyenne (dictionnaire d’hydrologie de surface).

Intensité
Expression de la violence ou de l’importance d’un phénomène, évaluée ou mesurée par des paramètres physiques (hauteur d’eau, vitesse du courant, durée de submersion, débit, etc.).

Invertébrés
Animaux dépourvus de colonne vertébrale (insectes, crustacés, mollusques, vers, etc.).

Irrigation
Application contrôlée d’eau à des terres agricoles, à des champs de foin ou à des pâturages pour compléter l’apport naturel d’eau.

Isotherme
Nom ou adjectif : ligne reliant des points ayant une même température.

L

Lagunage
Procédé extensif d’épuration appliqué aux eaux usées véhiculant une pollution organique uniquement. L’eau transite dans une succession de bassins appelés lagune (au nombre de 3 ou 4 en général). L’abattement de la pollution est le résultat de processus biologiques naturels de la dégradation de la matière organique (fragmentation mécanique, fermentation, oxydation, minéralisation, assimilation) faisant intervenir de nombreux organismes vivants (bactérie, plancton animal et végétal, végétaux supérieurs).

Lame d’eau
Expression d’un volume écoulé en hauteur d’eau supposée uniformément répartie sur un bassin versant. Elle permet des comparaisons faciles avec les précipitations (exprimés dans la même unité).

Laminage
Amortissement d’une crue avec diminution de son débit de pointe et étalement de son débit dans le temps, par effet de stockage et de déstockage dans un réservoir.

Lentique ou lénitique
Qualifie une eau stagnante ou caractérisée par des faibles vitesses de courant.

Levée transversale
Digue naturelle ou artificielle, perpendiculaire aux lits du cours d’eau, qui permet de retenir un volume d’eau en période de crue.

Limnicoles
Autrefois appelés « petits échassiers », il s’agit d’oiseaux appartenant aux genres Courlis, Chevalier, Vanneau, Pluvier, Gravelot…

Limnigramme
Courbe des hauteurs d’eau en fonction du temps.

Limnigraphe ou limnimètre
Instrument qui mesure et/ou enregistre la hauteur d’eau d’un cours d’eau ou d’un plan d’eau en fonction du temps.

Limnophile
Se dit des espèces qui vivent dans les parties calmes des cours d’eau ou dans les eaux stagnantes.

Lindane
Insecticide utilisé, entre autre, pour la culture du maïs mais dont l’utilisation est interdite depuis juillet 1998.

Lisier
Mélange d’excréments d’animaux contenant une grande quantité d’eau, conservé dans des fosses ouvertes pour servir d’engrais.

Lit majeur
Espace situé entre le lit mineur et la limite de la plus grande crue historique répertoriée.

Lit mineur
Espace fluvial, formé d’un chenal unique ou de chenaux multiples et de bancs de sables ou galets, recouverts par les eaux coulant à pleins bords avant débordement.

Lixiviats
Les lixiviats résultent de la percolation d’eau dans les déchets qui se chargent bactériologiquement et/ou chimiquement de substances minérales et organiques en fonction de la nature des déchets.

Loi
Règle écrite et générale votée selon la procédure législative par le parlement (assemblée nationale et sénat). La loi peut être adoptée à l’initiative du parlement (on parle alors de « proposition » de loi) ou du gouvernement (« projet » de loi).

Lotique
Qualifie une eau courante.

M

M.E.E.D.D.A.T
Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire.

M.E.S.
Matières En Suspension : matières éliminées par filtration ou centrifugation dans des conditions bien définies.

M.I.S.E.N
Mission Interservices de l’Eau et de la Nature (Pôle de l’Eau). Instance de coordination départementale des services de l’Etat qui vise à améliorer la lisibilité, l’efficacité et la cohérence de l’action administrative, principalement de l’exercice de la police de l’eau en matière de gestion de l’eau et des milieux aquatiques.

Macroélément
Elément chimique constituant une proportion importante de la nutrition minérale des végétaux.

Macrophyte
Plante supérieure à fleurs vivant entièrement dans l’eau (hydrophyte) ou ayant une partie de son appareil végétatif dans l’eau (hélophyte).

Maître d’œuvre
Concepteur de l’ouvrage ou directeur des travaux.

Maître d’ouvrage
Propriétaire et financeur de l’ouvrage.

Marais
Eau stagnante très peu profonde où la vase et les végétaux sont abondants.

Marécage
Eau stagnante peu profonde, envahie par la végétation.

Marnage
Fluctuation du niveau de l’eau.

Méandres
Courbes, contours, sinuosités d’un cours d’eau.

Mégaphorbiaie
Communauté végétale à hautes herbes fraîche à humide. Terme à signification physionomique, les mégaphorbiaies regroupent plusieurs groupements végétaux développés de l’étage collinéen (200 à 650 m d’altitude environ) et à l’étage subalpin.

Mésophile
Qui se développe dans des conditions écologiques moyennes vis à vis du sol et du microclimat.

Méso-xérophile
De « méso » (préfixe modérateur) et « xérophile » (qui supporte des conditions de sécheresse extrêmes du sol). Espèces affectionnant les endroits modérément secs.

Métabolites
Sous-produits des pesticides dus à une dégradation naturelle ou à une oxydation chimique.

Métaux lourds
Ensemble des métaux toxiques de forte masse atomique : plomb, mercure, zinc, cadmium…

METOX
Métaux toxiques totaux : unité commune de mesure (en kg/j) de la teneur en métaux.

Microorganismes
Organismes de taille microscopique (bactéries et champignons essentiellement) qui sont impliqués dans les processus de décomposition et de biodégradation.

Microorganismes pathogènes
Microorganismes pouvant causer des maladies chez d’autres organismes ou chez l’homme, les animaux et les plantes.

Micropolluants
Produit actif minéral ou organique normalement présent en très faible quantité, voire inexistant dans l’eau. On distinguera les micropolluants minéraux (métaux et métalloïdes) des micropolluants organiques (hydrocarbures, phénols, pesticides) ou Substance qui pollue même à l’état de trace. Ils sont susceptibles d’avoir une action toxique à des concentrations infimes (de l’ordre du µg/l ou moins).

Milieu
Terme général peu précis scientifiquement, utilisé pour désigner un ensemble présentant des conditions de vie particulières : milieu aquatique, milieu fluvial, milieu estuarien, milieu lacustre, milieu terrestre (forestier, montagnard,…),…

Milieu aquatique
Voir écosystème et milieu.

MO
Matières Organiques

Module
Le module (interannuel) désigne le débit moyen annuel (pluriannuel ou interannuel) en un point d’un cours d’eau (moyenne évaluée sur une période d’observations suffisamment longue pour être représentative). Ce débit de référence est notamment utilisé dans le calcul des débits réservés des cours d’eau à l’aval des aménagements qui s’expriment comme un pourcentage du module.

MOOX
Altération en matières organiques et oxydables qui constituent les matières organiques carbonées ou azotées susceptibles de consommer l’oxygène de la rivière.

Morphologie
Traduit l’activité du cours d’eau et son mode d’évolution.

Mouille
Faciès à forte profondeur d’eau, à vitesse très faible, à courant homogène et à substrat sableux ou vaseux.

N

N
Symbole chimique de l’azote.

Nappe alluviale
Volume d’eau souterraine contenu dans des terrains alluviaux, en général libre et souvent en relation avec un cours d’eau.

Nappe phréatique
Première nappe rencontrée lors du creusement d’un puits. Nappe généralement libre, c’est-à-dire dont la surface est à la pression atmosphérique. Elle peut également être en charge (sous pression) si les terrains de couverture sont peu perméables. Elle circule, lorsqu’elle est libre, dans un aquifère comportant une zone non saturée proche du niveau du sol.

NH4+
Azote ammoniacal ou ammonium. Ion représentant la forme réduite et soluble de l’azote dans l’eau.

Nitrification
Première phase de l’élimination biologique de l’azote, réalisée notamment dans les stations d’épuration. La nitrification est le traitement d’une eau usée qui vise la transformation de l’ammonium (NH4+) en nitrate (NO3-).

Nitrophile
Qui exige ou qui supporte une forte teneur en azote dans le sol (nitrates, notamment, etc.).

Niveau piézométrique
Niveau d’eau rencontré dans les forages, rattaché à une cote d’altitude, à une date donnée. Ces niveaux sont mesurés dans des forages de petit diamètre (piézomètre) qui permettent le passage d’une sonde de mesure de niveau. L’ensemble des niveaux piézométriques d’une nappe constitue la surface piézométrique de la nappe.

NO2-
Nitrites. Une des formes minérales oxydées de l’azote. Les nitrites s’insèrent dans le cycle de l’azote entre l’ammoniaque et les nitrates. Leur présence est due soit à l’oxydation bactérienne de l’ammoniaque, soit à la réduction des nitrates.

NO3-
Nitrates. Une des formes minérales oxydées de l’azote. Ils jouent un rôle important comme engrais, car ils constituent le principal aliment azoté des plantes, dont ils favorisent la croissance. L’accroissement des teneurs en nitrate provoque également un impact sur l’environnement. Il est à l’origine avec d’autres substances telles que les phosphatés de l’eutrophisation des cours d’eau et du littoral.

NTK
Quantité d’azote exprimée en N correspondant à l’azote organique et l’azote ammoniacal.

Nutriment
Substance minérale dissoute susceptible d’être assimilée par les organismes autotrophes (végétaux) pour leur croissance.

O

O.I.E.A.U.
Office International de l’eau.

O2 Dissous
L’oxygène est un facteur écologique essentiel et joue un rôle primordial dans le maintien de la vie aquatique. Les teneurs en oxygène dissous dans les eaux naturelles sont déterminées principalement par la respiration des organismes aquatiques, l’oxydation et la dégradation des polluants, l’activité photosynthétique de la flore et les échanges avec l’atmosphère. Les résultats des analyses sont exprimés par la teneur en oxygène dissous dans l’eau en mg/l d’O2 et le pourcentage de saturation d’oxygène dans l’eau (ou taux de saturation).

Objectif de qualité
Niveau de qualité fixé pour un tronçon de cours d’eau à une échéance déterminée, afin que celui-ci puisse remplir la ou les fonctions jugées prioritaires (eau potabilisable, baignade, vie piscicole, équilibre biologique,…). Se traduit aujourd’hui par une liste de valeurs à ne pas dépasser pour un certain nombre de paramètres.

Occurrence
Indique l’intervalle de temps qui peut s’écouler entre deux apparitions d’un même phénomène.

Oligoélément
Elément minéral indispensable aux êtres vivants en très faible quantité (moins de 0,01 mg/g) et dont la carence est mortelle ; parmi ceux-ci, se trouvent des métaux.

Oligotrophe
Qualifie une eau pauvre en matières nutritives.

ONEMA
Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques.

P

P
Symbole chimique du phosphore.

P.A.R.
Plan d’Action Renforcé.

P.C.B.
Terme global pour les Biphényls (Poly) Chlorés par substitution. En pratique, il comprend également les biphényls monochlorés.

P.D.P.G.     
Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles.

pH
Indice exprimant l’acidité d’un liquide (à partir de la mesure de la concentration des ions hydrogène [H+] dans l’eau). Le pH s’évalue par une échelle allant de 0 à 14. De 0 à 7 les solutions sont acides ; à 7 elles sont neutres ; entre 7 et 14 elles sont basiques.

P.L.U.
Plan Local d’Urbanisme : remplace le P.O.S, Plan d’Occupation du Sol.

P.M.P.O.A.
Plan de Maîtrise des Pollutions d’Origine Agricole.

P.N.R.
Parc Naturel Régional

P.P.C.
Périmètre de Protection de Captage (d’alimentation en eau potable).

P.P.R.
Plan de Prévention des Risques.

P.P.R.i
Plan de Prévention des Risques inondations.

Pb
Symbole chimique du plomb.

Passe à poisson
Ouvrage permettant le franchissement des ouvrages hydrauliques par les poissons.

Pédologie
Branche de la géologie qui étudie les caractères, l’évolution et la répartition des sols.

Pelouse calcaire
Formation herbacée relativement basse et peu dense, d’origine naturelle se développant sur les substrats calcaires.

Percolation
Mouvement descendant de l’eau au travers de la couche souterraine jusqu’à la zone de saturation.

Période de retour
Période pendant laquelle un événement (pluvieux, hydrologique…) ne risque de se reproduire statistiquement qu’une seule fois. Par exemple une intensité de période de retour 10 ans est une intensité dont la probabilité d’être dépassée est de 1/10.

Périphyton
Couverture biologique constituée d’organismes microscopiques, qui se développe à la surface des végétaux. Par déformation, on appelle périphyton les algues microscopiques accrochées à divers substrats immergés.

Pertuis
Tout passage pratiqué dans un ouvrage fluvial.

Pesticides
Substances ou mélanges de substances visant à prévenir, à détruire, à repousser ou à réprimer tout ravageur. Également, substance ou mélange de substances visant à réguler la croissance des plantes ou des feuilles. Mal utilisés, les pesticides peuvent s’accumuler dans la chaîne alimentaire et/ou contaminer l’environnement.

Phénomène naturel
Manifestation spontanée ou non d’un agent naturel.

Photosynthèse
Production par les végétaux verts de substances organiques à partir de substances minérales grâce aux pigments chlorophylliens utilisant l’énergie lumineuse.

Phytoplancton
Ensemble des végétaux microscopiques (algues) vivant en suspension dans l’eau.

Phytosociologie
Science basée sur la caractérisation des associations.

Piézomètre
Dispositif, constitué dans le cas le plus simple d’un tube crépiné sur tout ou partie de sa longueur, servant à mesurer la hauteur piézométrique en un point donné d’un aquifère en permettant l’observation ou l’enregistrement d’un niveau d’eau libre (dans le cas d’une nappe phréatique) ou d’une pression (dans le cas d’une nappe captive).

Pk
Le Point kilométrique permet de repérer un point sur le linéaire d’un cours. Le Pk 1000, situé à la confluence, est pris comme origine. Ainsi le Pk d’un point est défini comme le complément de la distance qui sépare ce point au Pk 1000. Pour exemple le point nodal du bassin de l’Huisne est situé au Pk 995,275, ce qui signifie qu’il est localisé à 4.725 Km de la confluence (avec la rivière Sarthe).

Plancton
Ensemble des micro-organismes animaux ou végétaux qui vivent en suspension dans l’eau. On distingue le phytoplancton (algues microscopiques) et le zooplancton (micro crustacés, rotifères, etc…).

Pluviographe
Pluviomètre comportant un dispositif d’enregistrement des hauteurs de précipitations en fonction du temps.

Pluviomètre
Instrument de mesure de la hauteur des précipitations en un point.

PO43-
Phosphates. Sels de l’acide orthophosphorique ; éléments minéraux nutritifs essentiels pour les végétaux.

Point nodal
Point de contrôle de l’évolution de la qualité des eaux et des débits, localisé à un endroit stratégique du bassin versant (confluence, résurgence, embouchure, etc.). Les objectifs (qualité / quantité) qui lui sont assignés doivent permettre la réalisation d’objectifs de la loi sur l’eau ou du S.D.A.G.E., de protéger certains usages de l’eau importants, de limiter des pollutions particulières et d’assurer un développement des usages compatible avec l’équilibre des écosystèmes et l’exercice d’autres usages ou fonctions du cours d’eau.

Police (de l’eau de la pêche, des ICPE)
Activité réglementaire exercée par le préfet et caractérisée par un système d’autorisation ou de déclaration préalable ayant pour objet de contrôler et organiser l’exercice de certaines activités ou certains travaux dans un souci de maintien de l’ordre public.

Polluosensibilité
Se dit d’un organisme exigeant en qualité de l’eau. Sa présence témoigne de l’absence de dégradations physico-chimiques majeures.

Pollution accidentelle
Pollution caractérisée par l’imprévisibilité sur : le moment de l’accident, le lieu de l’accident, le type de polluant, la quantité déversée, les circonstances de l’accident, les conséquences de l’accident. Cette forme de pollution se distingue des pollutions chroniques.

Pollution bactériologique
Impact négatif d’un rejet contenant des germes bactériens d’origine intestinale.

Pollution diffuse
Pollution des eaux due non pas à des rejets ponctuels et identifiables, mais à des rejets issus de toute la surface d’un territoire et transmis aux milieux aquatiques de façon indirecte, par ou à travers le sol, sous l’influence de la force d’entraînement des eaux en provenance des précipitations ou des irrigations. Les pratiques agricoles sur la surface cultivée peuvent être à l’origine de pollutions diffuses par entraînement de produits polluants dans les eaux qui percolent ou ruissellent.

Pollution dispersée
Ensemble des pollutions provenant de plusieurs ou de nombreux sites ponctuels. Elle est d’autant plus préjudiciable que le nombre de sites concernés est important.

Pollution domestique
Impact négatif d’un rejet contenant des matières polluantes d’origine domestique (activité des ménages).

Pollution
Dégradation naturelle ou du fait de l’action de l’homme de l’aptitude de l’eau à un emploi déterminé. Définition donnée par des experts européens réunis à Genève en 1961 :  » un cours d’eau est considéré comme étant pollué lorsque la composition ou l’état de ses eaux sont, directement ou indirectement, modifiés du fait de l’action de l’homme dans une mesure telle que celles-ci se prêtent moins facilement à toutes les utilisations auxquelles elles pourraient servir à leur état naturel, ou à certaines d’entre elles « .

Potable
Qui peut être bu sans danger pour la santé.

Potamon
Milieu écologique représenté par la partie inférieure des cours d’eau (grandes rivières et fleuves).

Préfet coordonnateur de bassin
Au terme de l’article 4 de la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, dans chaque bassin, le préfet de la région où le Comité de Bassin a son siège anime et coordonne la politique de l’eau en matière de police et de gestion des ressources en eau afin de réaliser l’unité et la cohérence des décisions et des actions déconcentrées de l’Etat en ce domaine dans les régions et départements concernés ; il intervient également pour la gestion des situations de crise.

Préjudice
Conséquence néfaste, physique ou morale, d’un phénomène naturel sur les personnes ou les biens.

Prévention des risques naturels
Ensemble des dispositions visant à réduire les impacts d’un phénomène naturel : connaissance des aléas, réglementation de l’occupation des sols, information des populations (information préventive), plan de secours, alerte, etc.

Prévision des crues
Analyse qui a pour but de déterminer les caractéristiques prévisibles des crues : débits, niveaux, moment de l’apparition et durée de ces crues en différents sites du bassin versant. On a recours pour ce faire à la modélisation. Les prévisions s’appuient sur l’analyse des séries statistiques des crues historiques et, sur la connaissance des espaces d’expansion des crues.

Q

QMNA5
Valeur du débit moyen annuel le plus sec revenant tous les 5 ans.

Qualité des eaux
Voir objectif de qualité, assainissement, pollution accidentelle.

R

R.G.A.
Recensement Général agricole.

R.G.P.
Recensement Général de la Population.

R.H.P.
Réseau Hydrobiologique Piscicole.

R.N.B.
Ex – Réseau National de Bassin rattaché au réseau DCE.

R.N.D.E.
Réseau National des Données sur l’Eau.

Rabattement de nappe
Abaissement en un point du niveau piézométrique sous l’effet d’un prélèvement d’eau dans la nappe, de l’abaissement d’une ligne d’eau d’un cours d’eau en relation avec la nappe ou sous l’effet de travaux de terrassement.

Radier
Faciès à profondeur d’eau variable, à vitesse moyenne à forte, à courant turbulent et à substrat grossier.

Recalibrage
Intervention sur une rivière consistant à reprendre en totalité le lit et les berges du cours d’eau dans l’objectif prioritaire d’augmenter la capacité hydraulique du tronçon. Cela implique l’accélération des flux et donc l’augmentation des risques de crues en aval. Il s’agit d’une intervention lourde modifiant profondément le profil en travers et le plus souvent le profil en long de la rivière, aboutissant à un milieu totalement modifié : suppression de la végétation des berges, destruction de l’habitat piscicole, etc.

Recépage
Action visant à couper près du sol (un arbre) pour favoriser la végétation.

Régime hydraulique
Ensemble des variations de l’état et des caractéristiques d’une formation aquatique qui se répètent régulièrement dans le temps et dans l’espace et passent par des variations cycliques, par exemple saisonnières.

Règlement d’eau
Règlement qui régit les modalités d’exploitation des barrages ou des installations hydrauliques en général. A partir de 1995, approuvé par arrêté préfectoral, il est établi à l’issue d’une enquête publique. Il mentionne les règles de gestion des ouvrages (débit minimal, débit réservé, lâchure,…). Pour les ouvrages de soutien d’étiage (en situation normale et en situation de crise), il doit permettre de préciser comment la ressource en eau sera partagée entre les prélèvements et le débit maintenu dans les cours d’eau.

Rejets
Action de jeter, déverser ou laisser s’écouler dans les eaux superficielles, souterraines ou les eaux de mer une ou des substances quelconques. Ces rejets peuvent être d’origine industrielle, domestique (collectivité urbaine,…), agricole (élevages,…). Ils peuvent être ponctuels ou diffus.

Relation rivière – nappe
Echange d’eau dans un sens ou dans l’autre entre une nappe et un cours d’eau. Suivant le niveau de la ligne d’eau, et les saisons, la nappe alimente le cours d’eau ou est alimentée par celui-ci notamment lors des inondations. Dans le cas de karst ces relations sont importantes et localisées.

Remblai
Mouvement de terre consistant à rajouter des matériaux pour relever le niveau du terrain.

Repeuplement
Action de redonner à un écosystème aquatique la population en poissons qu’il pourrait normalement contenir et qu’il a perdue.

Réseau d’assainissement
Ensemble des ouvrages construits par l’homme pour canaliser les eaux pluviales et les eaux usées à l’intérieur d’une agglomération. La majeure partie de ces ouvrages est des canalisations souterraines reliées entre elles. Le réseau d’assainissement est un des éléments constituant le système d’assainissement.

Réseau hydrographique
Ensemble des milieux aquatiques (lacs, rivières, eaux souterraines, zones humides, etc.) présents sur un territoire donné, le terme de réseau évoquant explicitement les liens physiques et fonctionnels entre ces milieux.

Réseau piézométrique
Ensemble de puits d’observation ou de piézomètres, répartis méthodiquement, dans lesquels des mesures périodiques sont réalisées avec une fréquence appropriée, pour connaître les variation de charge hydraulique d’une nappe (ex : la profondeur de la nappe pour une nappe libre).

Réseau unitaire
Réseau d’assainissement recevant à la fois des eaux pluviales et des eaux usées (domestiques ou industrielles).

Restauration de cours d’eau
Intervention visant à retrouver un état de référence initial généralement lié à des objectifs d’usage particuliers (restauration d’un paysage, d’une capacité d’écoulement « vieux fonds – vieux bords » etc.). La restauration est souvent motivée par l’absence prolongée d’entretien d’un milieu dont le fonctionnement est donc « altéré » au regard de l’état antérieur régulièrement entretenu pour tel ou tel objectif d’usage (cas classique des rivières aménagées au fil de l’eau par divers seuils ou moulins progressivement abandonnés).

Retenue
Plan d’eau artificiel à vocation spécifique : hydroélectricité, soutien des étiages, écrêtement des crues, alimentation en eau potable, etc. Généralement ces plans d’eau sont caractérisés par une profondeur de niveau variable et une masse d’eau homogène.

Retenue collinaire
Petit plan d’eau créé par la retenue des eaux de ruissellement sur un bassin versant.

Rhéophile
Qualifie une espèce animale ou végétale qui vit dans le courant.

Rhithron
Milieu écologique représenté par la partie supérieure des cours d’eau (ruisseaux et petites rivières).

Rhizome
Tige souterraine.

Richesse spécifique
Caractère relatif au nombre d’espèces animales ou végétales d’une communauté ou d’un site donné.

Ripisylve
Végétation buissonnante ou arborée colonisant les berges d’un milieu aquatique.

Risques majeurs
Risques naturels ou technologiques dont les effets prévisibles mettent en jeu un grand nombre de personnes, provoquent des dommages importants. Le risque majeur est la confrontation entre un « aléa » et des « enjeux ».

Rive gauche – rive droite
En se plaçant face à l’aval, c’est-à-dire dans le sens de l’écoulement, on a à sa gauche la rive gauche et à sa droite la rive droite.

Rivière
Masse d’eau naturelle qui s’écoule de façon continue ou intermittente selon un tracé bien défini vers un océan, une mer, un lac, une dépression, un marais ou un autre cours d’eau.

Rudérale
Qui croît dans les décombres, les gravats ou au bord des chemins caillouteux.

S

S.A.G.E.
Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Document de planification fixant, pour un périmètre hydrographique cohérent, des objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur, de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau. Le SAGE est établi par une Commission Locale de l’Eau (C.L.E.) et est approuvé par le préfet. Il est doté d’une portée juridique car les décisions dans le domaine de l’eau doivent être compatibles avec ses dispositions. Les S.A.G.E. doivent eux-mêmes être compatible avec le S.D.A.G.E.

S.A.T.A.N.C.
Service d’Assistance Technique à l’Assainissement Non Collectif.

S.A.T.E.S.E.
Service d’Assistance Technique aux Exploitants de Stations d’Épuration.

S.A.U.
Surface Agricole Utilisée. Composée des terres labourables, des cultures permanentes ou non (sont compris les terrains en préparation et en jachère), des pâturages (ou « Surfaces Toujours en Herbe » ou S.T.H.) et des jardins familiaux. A ne pas confondre avec la « surface agricole utile » correspondant à la S.A.U. augmentée des chemins et friches non productives (brousse) ainsi que des sols des bâtiments et cours.

S.D.A.E.P.
Schéma Directeur d’Alimentation en Eau Potable.

S.D.A.G.E.
Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux.

S.D.V.P.
Schéma Départemental de Vocation Piscicole. Document d’orientation de l’action publique en matière de gestion et de préservation des milieux aquatiques et de la faune piscicole.

S.D.C.
Schéma Départemental des Carrières. Document qui définit les conditions générales d’implantation des carrières. Instauré par la loi sur l’eau 92-3, il est établi par la Commission Départementale des Carrières et fait l’objet d’un arrêté préfectoral.

S.E.Q. Eau
Système d’Évaluation de la Qualité de l’Eau des cours d’eau ; outil d’évaluation de la qualité physico-chimique des eaux superficielles depuis 1999. Il existe également un S.E.Q. bio, pour la qualité biologique, un S.E.Q. physique pour la qualité des milieux physiques, un S.E.Q. eaux souterraines…

S.F.P.
Surface fourragère principale.

S.I.A.E.P.
Syndicat Intercommunale d’Alimentation en Eau Potable.

S.I.G.
Système d’Information Géographique. Ensemble de moyens matériels et humains permettant l’acquisition de données géographiques, le stockage et la gestion et le traitement de ces données.

S.I.V.O.M.
Syndicat Intercommunal à Vocations Multiples.

S.T.H.
Surface Toujours en Herbe.

Salmonidé
Poisson appartenant à la famille des salmonidés, par exemple le saumon atlantique, la truite et l’ombre.

Schéma d’assainissement
Ensemble des plans et textes qui décrivent l’organisation physique des équipements d’assainissement d’une collectivité (réseaux et stations).

Sécurité d’alimentation en eau potable
Ensemble des mesures internes à une unité de distribution (système A.E.P.) visant à alimenter les usagers dans des situations critiques ou de crise (pollution accidentelle de la ressource, etc.) : interconnexions de réseaux, recours à des ressources d’eau différentes, etc. Ces solutions de secours à mettre en oeuvre doivent être énumérées dans le plan de secours spécialisé élaboré par l’administration départementale. Par extension, il s’agit d’être capable d’assurer l’approvisionnement en eau potable des populations dans toutes les circonstances.

Sédiment
Dépôt de diverses fractions particulaires sur le fond d’un cours d’eau. Compartiment exploité pour déterminer la qualité des cours d’eau vis-à-vis des micropolluants organiques et métalliques.

Sédimentation
Mode de dépôt, sous l’influence de la gravité, des matières en suspension dans les eaux.

Sinanthrope
Qualifie un organisme qui vit dans les lieux habités ou fréquentés par l’homme.

Sinistre
Tout événement remettant en cause l’usage d’un ouvrage à cause de la fragilité de sa structure. Celui-ci peut être consécutif ou lié à : un incendie, un tremblement de terre, la ruine, la démolition avant ruine, etc. Le sinistre lié à une inondation ne permettra pas la reconstruction du bâti concerné.

Source
Zone où les eaux souterraines coulent naturellement à la surface du sol.

Soutien d’étiage
Compensation du débit naturel d’étiage d’un cours d’eau par un ouvrage de stockage.

STEP
Station d’épuration.

Surface de saturation
Couche supérieure de la zone de saturation.

Système aquifère
Ensemble de terrains aquifères constituant une unité hydrogéologique. Ses caractères hydrodynamiques lui confèrent une quasi-indépendance hydraulique (non propagation d’effets en dehors de ses limites). Il constitue donc à ce titre une entité pour la gestion de l’eau souterraine qu’il renferme.

Syndicat de rivière
Syndicat regroupant les collectivités territoriales (communes, départements) compétentes géographiquement sur une vallée ou une partie importante de celle-ci, dont l’objet est de mener toutes actions concernant la gestion de la rivière et de ses affluents (assainissement, restauration des milieux, travaux d’entretien, animation de la politique locale sur ce thème, etc.).

Système d’assainissement
Ensemble des équipements de collecte et de traitement des eaux usées et pluviales. On entend ici par eaux usées celles qui sont issues des réseaux des collectivités auxquels peuvent être raccordées des industries ou des installations agricoles. Décret 94-469 du 03/06/94.

Système d’approvisionnement en eau
Collecte, traitement, stockage et distribution d’eau potable depuis la source jusqu’au consommateur.

Système séparatif
Système d’assainissement formé de deux réseaux distincts, l’un pour les eaux usées, l’autre pour les eaux pluviales. C’est un système usuel depuis les années 1970, le réseau d’eaux usées étant seul raccordé à la station d’épuration, le réseau d’eaux pluviales déversant les eaux généralement directement vers un cours d’eau.

Système unitaire
Système d’assainissement formé d’un réseau unique dans lequel les eaux usées et les eaux pluviales sont mélangées et dirigées vers la station d’épuration quand elle existe. Pendant les périodes pluvieuses, une partie du mélange (trop plein) peut être rejeté par les déversoirs d’orage.

T

Tableau de bord
Assemblage d’indicateurs destinés à permettre une évaluation de l’état d’avancement d’un ou plusieurs programmes dans le domaine défini par les indicateurs concernés. Un tableau de bord est un ensemble d’informations destiné à faire réagir un responsable de manière à améliorer sa maîtrise sur les phénomènes.

Tête de bassin
Partie amont d’un bassin versant et par extension tronçons amont des rivières. Une tête de bassin est le plus souvent moins exposée aux pressions anthropiques que l’aval et qui de ce point de vue constituent un secteur de référence tout à fait important et donc à préserver.

Taxon
Groupe systématique identifiant un organisme (espèce, genre, famille, etc.).

Thalweg (ou talweg)
Ensemble des points les plus bas d’une vallée.

Thermophile
Se dit d’une espèce qui aime la chaleur.

Triazines
Les triazines regroupent trois désherbants (atrazine, simazine et terbuthylazine) surtout utilisés pour le maïs. La vente de l’atrazine et des ses dérivés n’est plus autorisée depuis le 30 septembre 2002 et leur utilisation sera interdite à partir du 30 juin 2003.

Trophique
Relatif à la nutrition.

Turbidité
Correspond à la mesure de la réduction de l’intensité lumineuse d’un rayon traversant l’eau contenant des matières en suspension. La turbidité est utilisée comme étant un effet de la présence de matières en suspension sur les caractéristiques physiques de l’eau.

Typologie CORINE BIOTOPE
Nomenclature européenne de caractérisation des habitats biologiques s’appuyant sur les associations végétales définies par la phytosociologie (écriture latine) publiée par la Commission de la Communauté Européenne. Chaque habitat a un code spécifique. Cette typologie, réalisée à l’échelle de l’Union Européenne par réseau d’expert, a servi de support et de référence pour la définition des habitats remarquables retenus dans la Directive Européenne « Habitat » pour lesquels les Etats membres s’engagent à mettre en oeuvre une politique de protection et de conservation.

U

U.D.E.
Unité de Distribution d’Eau potable. Zone géographique où un réseau d’eau est exploité par la même personne morale, et appartient à la même collectivité. Il s’agit, de plus d’une zone où la qualité de l’eau distribuée est relativement homogène.

U.G.B.
Unité Gros Bétail. Unité utilisée en statistique agricole afin d’unifier les différentes catégories d’animaux, et basée sur les besoins alimentaires. L’U.G.B. N est l’unité de gros bétail azote, utilisée en matière de pollution des eaux par les nitrates. Elle correspond à une pollution produite de 73 Kg d’azote par an, et contenue dans les effluents d’élevage.

U.G.E.
Unité de Gestion d’Eau potable. Ensemble des UDE exploitées par un même gestionnaire.

Urées substituées
Cette dénomination regroupe le diuron, l’isoproturon, le linuron. Ce sont des désherbants surtout employés pour la culture des céréales d’hiver.

Usage de l’eau
Le captage, la distribution et la consommation d’eau de surface ou d’eau souterraine. Le rejet de polluants dans les eaux de surface ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées dans des installations qui effectuent ensuite des rejets dans les eaux de surface. Toute autre utilisation d’eau de surface ou d’eau souterraine susceptible d’influer de manière sensible sur l’état des eaux (D.C.E. 2000/60/CE du 23/10/2000).

V

Végétalisation
Mise en place de végétaux dans le but de restructurer des talus et des berges.

Vernaculaire
Se dit du nom d’un animal ou d’une plante employé dans la langue courante (le nom scientifique étant en latin). Se dit aussi d’une langue parlée seulement à l’intérieur d’une communauté.

Vidange de plan d’eau
Opération consistant à vider un barrage réservoir pour des motifs divers (entretien, visite d’ouvrage, etc.). Compte tenu de ses impacts sur les milieux aquatiques, elle fait l’objet d’un arrêté préfectoral d’autorisation précédé d’un document d’incidence (article 10 de la loi sur l’eau 92-3, décret nomenclature 93-743 du 29/03/1993).

Vulnérabilité
Qualifie la plus ou moins grande quantité de personnes ou de biens susceptibles d’être affectés par la présence d’une inondation. Pour diminuer la vulnérabilité, il sera recherché en priorité de diminuer la présence humaine (diminution du nombre de logements, pas de nouveaux logements, pièces de service inondables, pièces de commerces avec une zone de protection du personnel et des marchandises, etc.) et celle des biens dégradables par l’eau (mise en œuvre de produits et de méthodes réduisant la dégradation du bâti, etc.).

W – X – Y – Z

Z.I.C.O.
Zone d’intérêt Communautaire pour la Conservation des Oiseaux sauvages.

Z.N.I.E.F.F.
Zone naturelle d’Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique.

Z.P.P.N.
Zone de Protection Prioritaire Nitrates.

Z.P.S.
Zone de Protection Spéciale : transposition française de la directive européenne « Oiseaux » du 2 avril 2000.

Z.S.C.
Zone Spéciale de Conservation.

Zonation
Théorie (Léger – Huet) qui distribue les eaux courantes en zone à truite, zone à ombre, zone à barbeau, zone à brème, zone à éperlan, suivant la pente, et les eaux stagnantes en zones littorale, zone profonde, zone abyssale, zone pélagique, avec pour chacune un certain nombre de subdivisions.

Zone humide
La loi sur l’eau 92-3 définit les zones humides comme des  » terrains exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année « . Véritables infrastructures naturelles, elles remplissent des fonctions hydrologiques, biologiques et climatiques.

Zone inondable
Zone soumise à un aléa d’évènement de crue et qui joue un rôle important dans leur écrêtement. La cartographie de ces zones inondables permet d’avoir une meilleure gestion de l’occupation des sols dans les vallées.

Zone de saturation
Zone souterraine où tous les pores des matériaux sont remplis d’eau souterraine, à une pression supérieure à la pression atmosphérique.

Zooplancton
Ensemble des animaux microscopiques vivant en suspension dans l’eau (rotifères, micro-crustacés, protozoaires).